Comprendre l'enjeu
ORGANISATION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
(en fédération Wallonie-Bruxelles)
La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) accorde des subventions à toutes les écoles francophones organisées par des Pouvoirs Organisateurs (PO) rattachés à l’un des réseaux, à condition que ces écoles se conforment aux directives organisationnelles.
Le réseau libre non confessionnel comprend des établissements qui sont représentés au sein de la Fédération des Etablissements Libres Subventionnés Indépendants (FELSI). Ces établissements sont relativement peu nombreux dans l’enseignement obligatoire. Il s’agit généralement d’écoles proposant une pédagogie nouvelle ou d’écoles spécialisées.
L’école fondamentale à pédagogie active « Wal-Active » fait partie du réseau libre non confessionnel. Son Pouvoir Organisateurs (PO) est Wal-Active.

Le Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation (Cpcp) a publié un document reprenant en détail les réseaux d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Financement des écoles
(en fédération Wallonie-Bruxelles)

La FWB intervient dans le financement des écoles à trois niveaux (1) le traitement du personnel, (2) le fonctionnement et l’équipement, (3) et l’infrastructure.
Les différences ne concernent pas les subventions-traitements (les salaires des enseignants) qui sont, elles, identiques dans l’ensemble des réseaux (et représentent environ 90% du coût d’un élève). L’encadrement est donc, théoriquement de même qualité.
Les différences en matière de subventions de fonctionnement s’expliquent par des contraintes différentes appliquées aux écoles du réseau libre, en matière de gestion, neutralité, contrôle, budget.
Quant à l’infrastructure, les pouvoirs publics soutiennent l’investissement dans le bâti ou son entretien, dans le cadre de travaux ou de création d’écoles, bien que les bâtiments ne soient pas leur propriété.
3 raisons pour LESQUELLES nous devons nous INVESTIR.
Compenser des différences des subventions de fonctionnement:
Les subventions de fonctionnement diffèrent d’une école à l’autre en fonction du réseau auquel elle appartient et du nombre d’élèves inscrits. Si nous prenons l’exemple de Wal-Active qui compte 150 élèves, elle perçoit environ 90.000€ alors que l’école organisée par la WBE pour le même nombre d’élèves recevra environ 180.000€ !
Cette différence est politiquement expliquée par le fait que, même si les frais couverts peuvent être considérés comme identiques, les écoles du réseau WBE se voient imposer des contraintes par exemple en termes d’engagement du personnel ou encore pour l’organisation des cours philosophiques à la demande.
Combien de fois avons-nous entendu ou lu que les écoles, de manière générale, sont sous-financées ? Nous vous laissons imaginer la créativité dont doivent faire preuve les écoles telles que la nôtre pour boucler un budget serré.
Compenser l'absence d'avantages sociaux:
Quant aux écoles organisées par les communes ou les provinces, en plus d’obtenir des subventions plus avantageuses, elles peuvent bénéficier d’avantages sociaux tels du personnel communal (ouvrier, entretien, …) mais aussi d’aides pratiques (accès au bus scolaires, aux infrastructures sportives communales, …).
Bien qu’officiellement, un décret impose à ces institutions d’offrir les mêmes avantages aux écoles du libre implantées dans leur localité, il semblerait que sur le terrain des divergences d’interprétation voire un manque de transparence se font ressentir.
Compenser l'inexistence d'un mécénat structurel :
La grande majorité des écoles du libre font partie du réseau confessionnel et plus précisément le SeGEC (catholique). Ces écoles bénéficient de l’accompagnement, du soutien, de l’aide en matière de gestion financière et des bâtiments des Comités diocésains historiquement bien nantis.
Le vivier associatif et financier du cléricalisme n’existe pas pour aider les écoles libres non-confessionnelles. Dans la plupart des cas, c’est un noyau de personnes (parents, enseignants) insatisfaites par l’offre pédagogique mais idéalistes qui sont à l’origine de ces écoles. Elles vont donner toute leur énergie pour trouver les financements nécessaires à l’achat d’un bâtiment et de toutes les infrastructures nécessaires. Même si la Fédération Wallonie Bruxelles intervient pour financer des infrastructures dans le cadre de certains programmes très spécifiques comme le Programme prioritaire de travaux ou lors de la création d’écoles, les besoins financiers restent conséquents.

Pourquoi une ASBL Amie ?
L’asbl « Amis de L’école Wal-Active » a vu le jour pour mobiliser les parents et reprendre en main notre pouvoir d’agir, de poser des actes conscients afin de contribuer au bien-être et au développement des enfants, en profitant des libertés offertes par notre appartenance à un réseau libre.
Fond collectif des parents.
Parce que les besoins financiers de l’école sont importants, l’asbl organise un fonds collectif des parents.
Nous invitons donc tous les parents à participer à ce fonds collectif de manière mensuelle.
Celui-ci sert à investir dans des aménagements intérieurs et extérieurs indispensables pour permettre aux enfants d’évoluer et d’apprendre dans des conditions qui facilitent le déploiement optimal de la pédagogie active
TÉMOIGNAGES
Ce que les parents en disent

J’ai découvert la différence de subsides lorsque notre troisième enfant était inscrite dans une école de la Segec, avant son entrée à Wal-active. Les institutrices et l’association des parents étaient très actifs afin de trouver des fonds pour un meilleur fonctionnement. Nos aînés ayant suivi leur scolarité dans une école communale, la différence était déjà flagrante.
En inscrivant notre enfant, notre première question était le montant mensuel nécessaire à l’école pour qu’elle puisse profiter d’une pédagogie active. La direction nous a informé que désormais les écoles ne pouvaient plus demander de minerval ; l’asbl les amis de Wal-active récolterait les dons des parents.
C’est donc naturellement que nous participons mensuellement, à hauteur de nos moyens, pour compenser l’inégalité dans les écoles.
Le projet du préau et des cours pour les classes maternelles et primaires nous enthousiasme beaucoup. Les plans du projet nous ont vraiment parlé. Une salle de gym-spectacle-préau, ce serait vraiment chouette.
Nous aimerions que le projet aboutisse rapidement, pour que notre fille et les autres enfants puissent en profiter au plus vite ?

Amélie Quiévy

« Révélation ! »
Comprendre la mécanique financière des écoles libres et non confessionnelles a été pour moi un moment clivant dans ma participation financière et opérationnelle à la mise en œuvre d’un environnement qui soit aligné avec les valeurs pédagogiques que nous souhaitions pour nos enfants.
